La relation entre l’homme et le cheval est parfois mal comprise. C’est pourquoi j’ai écrit une série d’articles basés sur la recherche et la recherche pour faire la lumière sur cette relation. Dans le premier article, nous avons discuté des implications de la mastication non nutritive et du léchage des lèvres chez les chevaux. Dans le deuxième article, nous aborderons l’impact du lien entre l’homme et le cheval sur le comportement animal. Le troisième article discutera des concepts de leadership et de domination dans l’entraînement des chevaux.

relation homme-animal


Les humains ont la capacité de former des liens émotionnels avec d’autres espèces, ce qui peut amener les animaux à s’attacher aux humains. Ce lien émotionnel étroit permet aux individus de se sentir en sécurité et de voir l’autre personne comme une personne clé.


Ce lien homme-animal est de plus en plus reconnu et largement reconnu comme améliorant le bien-être animal et contribuant à améliorer les performances animales.


Attachement, du point de vue du comportement, le système comportemental coordonne la relation émotionnelle entre deux individus. Elle permet à une personne d’entretenir avec une autre une relation intime qui sert de référence et de sécurité pour son développement et son bien-être.


Un avantage évident de cette connexion est qu’elle crée une base sécurisée pour l’individu, ce qui se manifeste par une meilleure capacité à faire face à des situations potentiellement menaçantes.


Cependant, la recherche montre que même si les cavaliers de tous niveaux recherchent ce lien avec un cheval, les avantages de cette connexion ne sont pas toujours aussi évidents qu’on pourrait le penser.


Une étude de la relation entre l’homme et le cheval


Une étude menée au Royaume-Uni en octobre 2016 a cherché à savoir si la liaison homme-cheval affectait le stress et le comportement du cheval. Les chercheurs ont étudié si la présence d’un propriétaire ayant un lien émotionnel fort avec le cheval pouvait améliorer le comportement du cheval et réduire son stress. L’étude a été menée en réalisant deux tests de manipulation sur 46 chevaux de races et d’âges variés. Les conclusions de l’étude seront explorées dans les sections suivantes de ce document.

Comprendre la notion d’attachement



Développée par un psychanalyste britannique à la fin des années 1970, la théorie de l’attachement explique comment les humains et même d’autres espèces nouent des liens émotionnels avec les soignants dès leur plus jeune âge. Cette théorie suggère que ces liens sont importants pour la survie, car les nourrissons et les animaux vulnérables se sentent en sécurité près de leurs parents.


Dans le cas des animaux de compagnie, ils peuvent également développer un lien de type attachement avec leurs gardiens humains dont dépend leur bien-être. Les relations d’attachement intactes se caractérisent par une recherche d’intimité, de sécurité et d’anxiété de séparation.


Certains experts soutiennent cette théorie. Par exemple, Mikulincer et Shaver (2003) expliquent qu’être proche d’une figure d’attachement réduit le stress et augmente les opportunités de rechercher du soutien. Walsh (2009) a fait valoir que l’établissement d’un lien entre les animaux et les soignants humains pourrait améliorer le bien-être humain, tandis que Parelli (1993) et Roberts (1997) ont suggéré que cela pourrait également affecter les performances des animaux. Enfin, Fallis (2013) a affirmé que la relation entre l’humain et le cheval dans l’équitation de compétition affecte la façon dont les deux se comportent dans des situations stressantes.


Cependant, il est important de ne pas confondre cette relation avec le lien global entre les animaux et les humains. Bien que certains animaux de compagnie, comme les chiens, communiquent mieux avec leurs gardiens humains, il est crucial de respecter les limites de chaque espèce.


Comprendre l’attachement équin : une explication théorique


Pour les chevaux, leur relation avec leur éleveur n’est pas aussi proche que celle d’un animal de compagnie. Cependant, des études ont montré qu’ils peuvent reconnaître les humains avec lesquels ils interagissent, ce qui affecte leur comportement.


Cependant, il y a encore beaucoup de choses que nous ne savons pas sur ce sujet. Nous savons que la familiarité a un effet positif sur le comportement du cheval lors de la manipulation, mais l’effet des liens plus complexes n’a pas été étudié.


C’est pourquoi une étude a été menée pour examiner la relation entre les chevaux et les humains. L’objectif principal de cette étude était de déterminer si les chevaux réagissaient différemment aux défis d’équitation lorsqu’ils étaient montés avec des personnes familières, comme leurs propriétaires, que lorsqu’ils étaient avec des étrangers.


Si une personne familière fournit une base sûre et familière grâce à une relation avec le cheval, le cheval peut prendre moins de temps pour terminer le test, adopter un comportement proactif potentiellement moins dangereux que lorsqu’il est approché par un étranger et montrer moins de signes de stress physique.



Conclusion de l’analyse


Les résultats obtenus étaient clairs : peu importe qui s’en occupait, familier ou étranger, il n’y avait pas de différences significatives dans le comportement ou le niveau de stress des chevaux. En d’autres termes, cela signifie que la connexion entre les humains et les chevaux n’affecte pas leur comportement ou leur niveau de stress. Par conséquent, ces résultats ne soutiennent pas l’idée qu’il existe un « point de départ sûr » pour l’interaction homme-cheval.


En savoir plus sur les résultats de la recherche


Selon la personne qui s’occupe du cheval, le cheval peut se trouver dans deux situations différentes :


– Lorsque le propriétaire prend soin de son cheval au quotidien, l’animal peut tisser un lien fort avec lui. Cela suppose une base solide dans la relation et l’interaction entre l’homme et le cheval.


– Manipuler le cheval pendant une course lorsque l’entraîneur ne l’a pas touché auparavant. Dans cette situation, le cheval est séparé de son propriétaire et exposé à des menaces potentielles, sans aucune base pour une relation sécurisée.


Dans les deux cas, les chevaux n’étaient pas stressés, suggèrent les résultats, suggérant que ni une base de relation sécurisée ni l’anxiété de séparation ne sont des caractéristiques déterminantes du lien homme-cheval. Par conséquent, les chevaux ne réagissent pas différemment en l’absence d’un lien fort, et ils ne semblent pas s’inquiéter d’être séparés de leurs propriétaires, même dans des situations difficiles.


Il n’y avait pas de différence dans le temps passé à tester ou dans le comportement actif du cheval selon l’entraîneur ou l’entraîneur. Cela signifie que les performances et les comportements potentiellement dangereux pendant les tests ne sont pas affectés par le manipulateur.


Certaines pratiques d’entraînement souvent qualifiées d’équitation « naturelle » ou « compréhensive » prétendent qu’un lien de confiance entre l’homme et le cheval peut faire l’affaire. Cependant, cette étude contredit ces affirmations et soutient plutôt des recherches antérieures qui ont remis en question la légalité de ces pratiques. Par exemple, un cheval suivra une personne inconnue après avoir été séparé de son propriétaire, et suivra même un objet inanimé dans un enclos circulaire.De plus, certains changements de comportement induits par la technologie ne persistent pas en dehors de cet environnement particulier.


Ces résultats n’excluent pas complètement la possibilité qu’un lien s’établisse entre un cheval et son propriétaire, mais ils suggèrent que certaines des caractéristiques observées dans le lien établi ne s’appliquent pas clairement aux interactions homme-cheval.


Résumé des informations fournies dans cet article


De ce qui a été dit ci-dessus, nous pouvons tirer les conclusions suivantes :


– Les compétences de maniement sont plus importantes que le lien homme-cheval pour influencer le comportement pendant la conduite.


– En général, la présence d’un propriétaire de cheval ou d’une personne liée à un cheval n’a pas d’effet de base sécurisée ni d’activation.


– Cependant, cela ne nie pas complètement la notion de lien entre un cheval et son propriétaire.


Dans le prochain article de cette série, j’aborderai une question que je considère très importante car elle concerne l’application de certains concepts à l’entraînement et au bien-être des chevaux. Ce sont des concepts de leadership, de statut alpha et de hiérarchie de domination.